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Les tests de paternité existent depuis plus de 100 ans et les tests modernes de paternité basés sur l’ADN sont très précis. Apprenez-en davantage sur notre blog !

 

Méthodes de test de paternité 

Le test de paternité par ADN consiste à recueillir un échantillon d’ADN de l’enfant et du père potentiel. L’échantillon d’ADN peut être recueilli à l’aide de plusieurs méthodes. Les méthodes les plus courantes consistent à recueillir un échantillon de sang ou un écouvillon à l’intérieur de la joue. L’ADN est fragmenté en utilisant l’une des nombreuses méthodes et les fragments sont passés sur un gel qui les sépare en fonction de leur taille, créant ainsi un modèle de bandes distinct. Les motifs de ces bandes fournissent des informations sur les relations biologiques.

Les enfants héritent de la moitié de leur ADN de chaque parent et possèdent donc une combinaison des deux. Les fragments d’ADN de l’enfant doivent également être présents dans les fragments de la mère et du père.

Il existe deux méthodes pour générer des fragments d’ADN. La première est le polymorphisme de longueur des fragments de restriction (RFLP) qui utilise la variation des séquences d’ADN reconnues par les enzymes de restriction pour couper l’ADN en morceaux. La seconde est la réaction en chaîne par polymérase (PCR) qui tire parti de l’amplification rapide de l’ADN, soit au niveau de séquences uniques, soit au niveau de répétitions en tandem courtes (STR).

Voir ici pour connaître les raisons qui motivent la réalisation d’un test de paternité. 

 

 

Prélèvement d’ADN pour le test de paternité avant la naissance

Alors que le test de paternité peut être facilement réalisé en prélevant des échantillons de sang ou de joue sur des individus, cela représente un défi si le test doit être effectué avant la naissance.

Des questions se posent souvent avant la naissance et un test précoce est souhaitable, surtout si la femme envisage d’interrompre sa grossesse.

Il existe trois façons de prélever un échantillon d’ADN sur un enfant à naître : le prélèvement de villosités choriales (CVS), l’amniocentèse et le test de paternité prénatal non-invasif (NIPP).

 

Le prélèvement de villosités choriales (CVS) 

Cette méthode de collecte d’échantillons d’ADN prélève des villosités choriales qui sont de petites projections en forme de doigts sur le placenta dans l’utérus. Le patrimoine génétique des villosités choriales et celui du fœtus sont identiques. Pour obtenir un échantillon de tissu des villosités choriales, un cathéter peut être inséré dans le placenta par le col de l’utérus (méthode transcervicale). Une aiguille peut également être insérée à travers l’abdomen et l’utérus dans le placenta (méthode transabdominale). 

 

Amniocentèse

Cette méthode de prélèvement d’ADN utilise le liquide amniotique qui entoure le fœtus. Le liquide amniotique contient des cellules qui sont excrétées par le fœtus et contiennent du matériel génétique qui peut être analysé. Pour prélever un échantillon de ce liquide, une aiguille longue, fine et creuse est percée à travers la peau, dans l’utérus et dans le sac amniotique. 

Bien qu’invasif et à réaliser uniquement avec le consentement d’un médecin, les risques de fausse-couche sont considérés comme inférieurs à 1 %. Ce test peut être effectué au deuxième trimestre, entre les 14 et 20 semaines de grossesse. 

 

Paternité prénatale non-invasive (NIPP)

C’est le test de paternité prénatal le plus précis et le moins invasif. Le processus est basé sur l’analyse de l’ADN flottant du fœtus qui se trouve dans le sang de la mère. Ce test ne nécessite qu’un simple prélèvement sanguin chez la mère et une prise de sang ou un frottis de la joue chez le père présumé. 

Ce test peut être réalisé dès la 8e semaine de grossesse. La précision du test est de 99,9 %. Si la femme était enceinte récemment, il peut y avoir des cellules fœtales dans la circulation systémique qui peuvent invalider les résultats du test.